Boîte automatique : quels sont les modèles à éviter ?

Il y a plus de 30 ans en arrière, les boîtes automatiques étaient encore marginales. Et surtout en France, où le public était réticent à son usage, préférant les bonnes vieilles boîtes manuelles. Mais désormais, les mœurs ont changé et, la technologie aidant, les boîtes automatiques ont gagné en fiabilité mais surtout en confort.

À convertisseur de couple, en version double embrayage ou robotisée, ces dernières ont fait d'immenses progrès. Elles sont aujourd'hui synonymes de sobriété et de souplesse de conduite. Au début des années 2000, lors de la démocratisation massive de celles-ci, il y a eu cependant quelques ratés. Voici les modèles de boîtes automatiques à éviter !

Les hydrauliques "classiques"

La technologie étant éprouvée, les transmissions de ce type sont aujourd'hui les plus fiables. Les modèles à problèmes sont âgés de plus de 15 ans (BMW X5 jusqu'en 2003, Mercedes Classe A jusqu'en 2004, Renault Laguna jusqu'en 2005, Espace 4 jusqu'en 2006...). Dans tous les cas, vérifiez qu'une vidange a bien été réalisée tous les 5-6 ans (ou 80 000-100 000 km). Une échéance d'entretien, facturée entre 300 et 800 €, souvent "zappée", les constructeurs considérant leurs boîtes lubrifiées à vie. Ce qui n'est pas l'avis des fabricants...

A variation continue (CVT)

Mercedes Classe A et B Autotronic. Sur la génération 2004-2012, difficultés de passages de rapports dues à une défaillance du boîtier de gestion (2 000 €). Pire, la boîte complète peut être à remplacer (comptez 6 000 €).

Les robotisées à simple embrayage

Citroën et Peugeot BMP6. En fin de carrière, elle a été rebaptisée ETG6, avec des progrès mineurs, en agrément comme en fiabilité. Sous le label BMP6, usure prématurée de l'embrayage (1 500 €), roulements fragiles (1 500 €) et boîtier actionneur défaillant (encore 1 500 €) sont à craindre, quand ce n'est pas la boîte elle-même qui est à changer (6 000 €).

Les robotisées à double embrayage

Audi, Seat, Skoda et Volkswagen avec la boîte DQ200 (jusqu'en 2012). Baptisée S tronic 7 chez Audi, DSG7 dans le reste du groupe, elle équipe les tractions à moteur transversal de moins de 1.8 de cylindrée (250 Nm de couple maxi) depuis 2008. Jusqu'en 2012, les passages de rapports peuvent devenir bruyants et /ou brutaux. En cause, l'usure des deux disques d'embrayage, parfois dès 80 000 km (2 000 €). A ce kilométrage, exigez le remboursement de 70 % des frais liés à la panne (100 % à moins de 50 000 km).

Source www.autoplus.fr


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