Fin du thermique en 2035 : revirement de situation !

A l'heure actuelle, et depuis plusieurs années déjà, le thermique n'a plus vraiment le vent en poupe auprès des grandes instances européennes. Et pour cause, les voitures essence et diesel sont accusées de tous les maux, et notamment d'être particulièrement polluantes. C'est dans ce contexte que l'Union Européenne a donc tout simplement décidé d'interdire la vente de ces véhicules dans les concessions de tout le territoire. Et ce à partir de 2035. Mais face à l'insistance des constructeurs, cela serait en fait sur le point de changer. Nous allons tout vous expliquer dans la suite de notre article ci dessous !

Le retour du thermique ?

L'interdiction de la vente des voitures à essence et diesel en 2035, votée par l'Union européenne pour accélérer la transition écologique, est-elle en passe d'être assouplie ? Selon des informations révélées par le site allemand Der Spiegel, la Commission européenne étudierait actuellement la possibilité d'introduire davantage de flexibilité dans cette réglementation. Cette ouverture permettrait aux véhicules hybrides rechargeables et aux voitures électriques équipées de prolongateurs d'autonomie de rester sur le marché après 2035.

Une perspective qui découlerait directement des pressions exercées par l'industrie automobile. Et ce avec l'Allemagne en fer de lance. L'origine de ce possible assouplissement résiderait dans un document stratégique rédigé fin janvier par la Commission. Ce texte marque une inflexion notable par rapport à la ligne dure adoptée jusqu'ici en faveur des véhicules 100 % électriques. En substance, l'Union européenne reconnaîtrait désormais la nécessité d'un dialogue avec les industriels. Le but ? Identifier des solutions garantissant leur compétitivité. Le tout en maintenant les objectifs climatiques fixés à l'horizon 2025 et 2035.

Une bonne nouvelle ?

Ce document indique alors que « dans le cadre du dialogue, nous identifierons des solutions immédiates pour préserver la capacité de l'industrie à investir, en examinant les flexibilités possibles pour garantir que notre industrie reste compétitive. Sans perdre nos ambitions globales pour 2025 ». Mais concrètement, qu'est ce que cela va réellement changer ? En fait, cette déclaration ouvre ainsi la porte à un maintien des véhicules hybrides rechargeables et des voitures dotées de moteurs à essence auxiliaires, qui serviraient uniquement à prolonger l'autonomie des batteries électriques. Une décision qui irait dans le sens des constructeurs automobiles, inquiets des contraintes imposées par l'interdiction totale des moteurs thermiques.

Derrière ce possible revirement, on retrouve Eckart von Klaeden. Ce dernier est un ancien homme politique allemand désormais en charge des relations institutionnelles chez Mercedes-Benz. Un détail significatif, puisque depuis janvier 2024, l'Acea (Association des constructeurs européens d'automobiles) est dirigée par Ola Källenius. Pour mémoire, il s'agit de l'actuel PDG du constructeur à l'étoile. L'association, qui regroupe les plus grands constructeurs automobiles européens, exerce depuis plusieurs mois une pression constante sur Bruxelles. L'objectif : assouplir les futures réglementations autour de la mobilité. Et notamment au sujet des amendes liées aux émissions polluantes et l'échéance impérative de 2035.

Jusqu'à présent, l'Union européenne privilégiait le véhicule électrique comme seule alternative aux moteurs thermiques. Toutefois, la nouvelle approche évoquée dans le document stratégique laisse entendre que les carburants synthétiques (ou e-carburants) pourraient également jouer un rôle dans la transition énergétique. Mais il faudra encore patienter avant d'en savoir un peu plus.

Source www.autoplus.fr


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